Il est tout à fait sympathique ce livre de notre ami belge qui ne se dévoue pas seulement à la cause par sa contribution à la procuration de données de naissance. Avec lui, pas de bla bla ni même de discours : l’astrologie passe directement à l’acte en un verbe interprétatif qui embrasse le réel en en saisissant toute la substance ; avec la taille d’un art bien pris en mains. Son sujet inédit : la mort sous tous ses aspects, y compris dans la sublimation (pages magnifiques sur ses compatriotes Ghelderode, Ensor, Delvaux, Rops). C’est là tout un parcours qui vaut le détour avec ses quatre-vingts figures de thèmes exposés. L’auteur, qui s’est en outre chargé personnellement de cette publication, mérite l’encouragement à poursuivre. André Barbault, L’Astrologue n°134, 2ème trimestre 2001.

Licencié en psychologie de l’excellente université de Louvain, notre sympathique confrère de la Fédération Astrologique Belge publie, ici, un ouvrage de grande qualité sur un sujet difficile, que certains voudraient éluder de notre interrogation céleste, notre interprétation terrestre… Ce pari risqué nous semble réussi. Avec tact et délicatesse, les bonnes questions sont posées, et les réponses se font plus qu’ébauches approximatives, au gré de 65 études de thèmes, utilisant des techniques allant des cartes d’éclipses aux transits les plus significatifs. Une iconographie de qualité illustre nombre d’exemples. Un livre à mettre entre les mains de praticiens « équilibrés ». Si de surcroît, ceux-ci ont une formation en psychologie ou médecine, cela permettra d’autant d’en faire un usage sagace et pertinent, dans l’esprit que l’auteur a continuellement posé en aide-mémoire de son œuvre. Un travail en grande partie INEDIT et dont on reparlera très certainement dans les années à venir, à une époque où la mort sacralisée, dans les civilisations traditionnelles, est le plus souvent profanée, supprimée, trahie… par le monde dit « moderne ». Désir de mourir, mourir de plaisir, mourir à soi-même, restant les mots-dits où les clés de sublimation restent très individuelles, car l’on ne meurt pas toujours où l’on croit… A des années lumières de toute philosophie morbide, ce livre invite à une réflexion philosophique de qualité, dictée de l’au-delà par le chant mystérieux des étoiles immortelles. Emmanuel Le Bret, La Lettre des Astrologues n°22, juin 2001.